L'art s'exprime par des symboles en jouants avec un visuel, un décor et il apparait quelque chose.
Saison Automne & Hiver ironise sur les codes de de la mode. Je joue de l'absurde en créant un néologisme Delaroupa, Un mot qui exprime au fond un questionnement "De l'art ou pas?"
Téléviseurs d'un autre temps à l'obsolescence programmée. L'un est recouvert des feuilles d'automnes et diffuse une image mouvante et colorée. Le second semble avoir fondu sur le sol et repose dans une flaque noir dans laquelle une video filmé en négatif se reflète. Il symbolise les saisons de l'Automne et de l'hiver. Les photographies évoque le corps social, un questionnement identitaire, une énigme qui nous confronte aux regards des autres. Le corps se vit de l'intérieur, se danse, se tord, se ressent.
Le son est haché et saturé, la video évoque le Glitch Art. Cette nouvelle forme de création explore la nostalgie face à l’aseptisation des images en hautes définitions, de cette défaillance naît une forme de beauté, une place se fait à la poésie, une voix s'élève du fond de l'abyme.
La video est colorée, mouvante, sans narration elle suit le mouvement de mes pas, c'est une peinture en mouvement, c'est un poème sans mot. Les videos se superposent, se pixellisent dans le flou et le mouvement rappelant l’esthétique vintage des VHS. La poésie comme la contemplation profonde de l'existence, apprendre à regarder autour de soi. Peindre avec une caméra c'est partager plus qu'un joli paysage, c'est partager la sensation intime d'un humain derrière la caméra, un humain qui marche, bouge, regarde ses pieds, autour de soi, la bas, le ciel. J'utilise la caméra pour explorer des formes atypiques, oubliées. Ouvrir un espace de liberté sans contrainte et sans objectif.
L'installation donne à voir deux temporalités, celle du présent et celle de la mémoire. L'objet permet le lien, témoin d'un évènement qui n'a pas lieu et que sa présence présupposait: le corps et l'eau n'entre jamais en contact.
La serviette devient la toile animée qui raconte l'histoire d'un corps poétique autour d'une piscine à l'abandon. Travail sonore à la manière d'un chant brisé, étouffé.
Envers: Inverse au sens correct.
Le paysage apparait recouvert de givre. Manteau blanc, pailleté, ciel opaque.
Les sujets flottent dans un univers en négatif tels des spectres. Poitrines, mains et bouches se révèlent sur le grain en noir et blanc de l'image vaporeuse, rendant les clichés sensuels ou énigmatiques.
Au sein de l'exposition Spectroscopie, présentée au Bauhaus en 2016, se dessine alors une ambiance équivoque aux frontières tendues. Un jeu de réel qui se dérobe, au cœur d'un groupe qui s'affiche dans la pénombre sans jamais se livrer pleinement.
Lors d'instants suspendus dans la nuit, l'essence des êtres apparait à travers un focus lumineux sans fard, esquissant une mosaïque inquiétante, hors du temps mais inscrite dans une vérité. La chair devient alors une substance filtrante, aux positions lascives ou dubitatives, pour une série spectrale et sensible dévoilant des fragments de vies comme empruntés à une réalité qu'on chercherait à apprivoiser.
L'installation recrée une atmosphère afin de faire voyager le visiteur. Un travail en lien avec la symbolique des objets et sa scénographie dans l'espace d'exposition. Des projections comme des souvenirs impalpables, des pierres brisés au sol, ruine d'une histoire sur laquelle on marche sans le vouloir, comme la part matérielle inanimée qui évoque la mémoire. Le hamac invite le spectateur à prendre place au coeur de l'installation et à vivre une expérience sensitive.
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